Plastic Bertrand ne donne aucune entrevue aux médias. Mais pour ses fans, il fait une exception et est d’une grande générosité.
D’entrée de jeu, il demande à savoir qui je suis et quel média je représente. « Vous êtes fan ? » demande-t-il, sourire en coin. Je lui réponds : « Vous êtes mon adolescence ! » Il m’a pris dans ses bras, et m’a fait un câlin. « Ça fait chaud au cœur d’entendre cela », explique-t-il.
L’homme, qui est maintenant âgé de la mi-soixantaine, déploie autant d’énergie sur scène que lorsqu’il avait 30 ans de moins. Où puise-t-il son énergie débordante sur scène ? « Mon seul moteur, pour moi, c’est le public. Si j’existe encore aujourd’hui, c’est parce que les gens veulent me voir ! C’est une histoire d’amour incroyable qui dure depuis 42 ans, maintenant. »
Une bête de scène
Présent au Festival franco-ontarien pour une soirée, il est constamment en tournée. « J’ai la chance, depuis quelques années, d’être en tournée avec Stars 80. On remplit des stades en France partout, tout le temps. Mais moi, quand on m’invite au Québec, je dis toujours oui. J’adore les gens ici. » Le public le lui rend très bien !
Pour cette visite, il n’a chanté que quatre titres. Ce spectacle mettait en vedette plusieurs autres artistes, et c’est lui qui clôturait la soirée. Sa prestation était très attendue des fans qui étaient nombreux dans le parc Major ! Le public a chanté et dansé au son de Stop ou encore, Téléphone à téléphone, Tout petit la planète et Ça plane pour moi.
Le festival se poursuit le samedi 15 juin pour une dernière soirée de festivités.
